Humanisme, multiculturalisme, terrorisme




Je suis Charlie, Je suis Paris, Je suis Nice, Je suis Londres, Je suis Barcelone… Combien de « Je suis » devront être célébrés afin que nos gouvernements ouvrent les yeux et agissent dans l’intérêt protecteur des citoyens. Je suis surtout colère face à cette insouciance de nos élites. Par cette inconscience, par cette lâcheté, par cette soumission en partie mercantile, personne n’est en sécurité face à cette barbarie terroriste islamiste.

Pourtant, après les attentats de Charlie Hebdo, qui nous a tous unis dans la solidarité, ma première réaction après les hommages fut de dire que nous payons 30 ans de laxisme en matière sociétale, 30 ans de recul sur notre identité culturelle, 30 ans de recul sur nos valeurs républicaines de liberté, d’égalité, de fraternité. En 2 ans et demi, nous ne comptons plus le nombre de victimes, mais restons exaspérés de cette situation sur laquelle nos élus n’ont toujours rien appris ni compris, se rendant complice de ce terrorisme. Alors que nos technocrates nous promettaient une belle Europe, puissante, protectrice, fraternelle, elle est liberticide et synonyme de chaos économique (aucun protectionnisme économique, ce qui n’est pas un repli sur soi), sécuritaire et migratoire. Aucune frontière nationale rétablie, état d’urgence relevé, baisse du budget de la défense, manque de moyens et de personnel pour nos forces de l’ordre et toujours davantage de migration incontrôlée où seulement 3% des migrants fuient une guerre et peuvent sous condition trouver asile le temps de retrouver la paix dans leur pays. Un récent rapport de l’Union Européenne mentionne que près de 3000 Européens, partis faire le djihad, sont prêts à revenir sur notre continent ; enfin notre territoire comprend + de 12000 fichés S, certains pouvant passer à l’action, pour qu’on pleure encore nos morts, et que les actions se figent une nouvelle fois sur les conséquences et non pas sur les causes.

Alors j’entends ici et là la bien-pensante de gauche dire que je suis contre l’immigration et pas humaniste, que nous avons colonisé dans la terreur certains pays (la Finlande n’a pas de passé colonisateur mais est victime aussi du terrorisme), la leader du parti des indigènes clamant même de retirer les statues de racistes ou colonisateurs à l’effigie du Général de Gaulle, Napoléon, Ferry. La stupidité intellectuelle de cette personne est à son comble, mais si elle n’aime pas la France, sa grandeur, son histoire, rien ne l’oblige à rester chez nous. La colonisation française était avant tout porteuse de savoir, d’éducation, de culture, bien sûr qu’il y avait aussi autour un intérêt économique, dans l’union et dans la volonté de développer les pays concernés. On ne peut pas vivre non plus sans immigration, mais celle-ci doit être ciblée sur les besoins de notre pays.  La fausse générosité humaniste, forte en parole mais pas dans les actes, appelant à ne plus respecter le cadre réglementaire d’une nation, abaisse le niveau sociétal de notre pays. La disparition de l’identité culturelle de la France s’accroît avec la fin de l’assimilation, celle qui permettait pour un étranger de se sentir Français et d’aimer la France pour sa langue, ses lois, son patrimoine, son passé, sa richesse. Celle qui donnait envie à des étrangers de venir en France reconstruire notre pays au lendemain de la seconde guerre mondiale par amour pour son hôte, alors que le rapprochement familial a généré un appel d’air incitant les communautés à se regrouper sans volonté de travail ou d'insertion, communautarisme accentué par la volonté politique d’avoir honte de notre passé. Mais gardons à l’esprit que chaque pays possède son histoire et sa culture, ses lois, et l’humanisme est de permettre à des personnes à vivre décemment chez elles, dans leur cadre naturel. Nous pouvons accepter les différences entre chaque nation mais pas qu’une culture ou qu’un culte (sa partie radicale, politique ou totalitaire) impose sa loi dans un autre pays, comme dans notre République ; malheureusement, le manque de fermeté de nos élus entraîne cette décadence et cette déviance qui imposent leurs us sur notre constitution et nos droits de l’homme. Car la question est posée : pouvons-nous encore accepter sur notre sol des étrangers qui nuisent à notre sécurité ? Qu’attendent nos élus pour combattre, n’ayons pas peur de la nommer (contrairement à certains médias, se couchant devant la barbarie, protégeant nos élus incapables de défendre nos enfants innocents victimes mais voulant nous apitoyer devant un enfant mort durant une traversée migratoire), le terrorisme islamique ? Devons-nous accepter ceux qui nous haïssent et qui vivent au sein de nos démocraties ? Arrêtons l’angélisme avec ceux qui prêchent la haine et le communautarisme, notamment au sein de nos quartiers devenus des zones de non-droit. Comme l’a rappelé Henri Guaino, « le multiculturalisme, ou le communautarisme, jouent un rôle important dans ces nouvelles formes d'attentats. La dérive des sociétés occidentales vers l'entre soi communautaire offre un terreau favorable à ce type de terrorisme. »  

Aujourd’hui, les Français ne se sentent plus en sécurité dans leur propre pays. Combien pensent à fuir, craignant pour l’avenir de leur enfant. Pourtant ils aiment leur patrie, mais la France a besoin de se retrouver autour des valeurs qui ont fait sa grandeur et qui nous ont été tant enviées dans le monde entier. Il y a plus de 50 ans déjà, le Général de Gaulle était fort lucide devant les risques de l’immigration musulmane de masse (sans vouloir stigmatiser tous les musulmans), nos technocrates actuels n’ont pas retenu ses propos que je remets ci-dessous. Et plus que jamais, le temps est compté, il en va de la survie de l’identité culturelle française et occidentale et des valeurs de notre République, les seules pouvant rassembler les Français.


Charles de Gaulle, 5 mars 1959 (contexte : guerre d’Algérie)

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France.
Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.
Qu’on ne se raconte pas d’histoire! Les musulmans, vous êtes allés les voir? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.
Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français.
Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante?
Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé?
Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »

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