Histoire
Présentation du Général de Gaulle par Max Gallo
L’homme qui incarnait la France éternelle
De l’adolescent qui, en 1905, veut être officier au libérateur d’août 1944, en passant par le général de brigade qui lance un certain appel en juin 1940, à Londres, la vie de Charles de Gaulle est marquée par le sillon d’une volonté qui ne transige jamais. Il a la certitude de porter en lui un destin singulier. Mari aimant, père patient, sans oublier le héros exilé, condamné à mort par Vichy, esseulé, proscrit. Jusqu’à devenir le symbole de la Résistance et le plus illustre des Français.
Le générale De Gaulle fait partis du gouvernement provisoire de 1944 à 1946, la reconstruction politique du pays est difficile, des partis sont crées. De Gaulle, lui, n’a pas de parti, il compte seulement sur son prestige. Le général souhaite un régime présidentiel, mais les partis votent pour un régime parlementaire que De Gaulle condamne dans son discours de Bayeux. Voyant qu’il n’influencera pas les partis, il quitte le gouvernement pensant que la population va le suivre mais rien ne se passe et la nouvelle constitution est adoptée le 13 Octobre 1946. Le Général connait un échec important et se retire à Colombey-les-Deux-Eglises. Déçu, il s’isole de la politique et écris ses mémoires de guerre. Sa fille Anne meurt en 1948, ce qui isole un peu plus le Générale du monde extérieure. Cependant la France s’enlise dans la guerre d’Algérie. Les morts français augmentent. Les gouvernements successifs de la IVème république ne trouvent pas de solutions au conflit algérien. Le 13 Mai 1958, Le président Coty souhaite nommer monsieur Pflimlin comme président du conseil mais il est favorable à des négociations avec le Front de Libération Nationale algérien. Des émeutes de colons à Alger éclatent et l’armé prend le pouvoir en installant un comité de salut public. Les généraux Massu et Salan souhaitent un pouvoir présidentiel fort avec le générale De Gaulle. Celui-ci se déclare « prêt à assumer le pouvoir de la république le 15 Mai 1958. Coty le nomme alors président du conseil. Le général a alors deux missions : régler le problème algérien et rédiger une nouvelle constitution. Le général De Gaulle est profondément favorable à une présidence et un pouvoir exécutif très fort et demande à Michel Debré de rédiger la nouvelle constitution sur les fondements de ses discours de Bayeux et d’Epinal. Le projet est présenté en Septembre 1958 et la population l’accepte à 80%. Il est ainsi le premier président de la Vème république. Le pouvoir du général De Gaulle s’accroît ensuite au fur et à mesure des élections législatives, mais sa force à été aussi de consulter directement à plusieurs reprises la population et de très peu prendre en compte les querelles des différents partis politiques, Il a su triomphé des partis. Le général va jusqu’à mettre sa vie et celle de ses proches pour défendre ses opinions comme lors de l’attentat dit : « du petit Clamart » où il est passé très proche de la mort. Le général De Gaulle a également permis à la France de devenir indépendante tant au niveau militaire que idéologique alors que le monde est ancré dans la guerre froide. Il est aussi à l’origine de la mise en place de l’élection présidentielle au suffrage universel en France grâce au référendum de 1962. Ainsi le général De Gaulle a réussis à donner à la France une certaine importance au niveau diplomatique dans le monde mais il est également à l’origine de la mise en place d’un pouvoir stable en France.
Napoléon par Max Gallo
Au printemps 1779, un enfant de dix ans à l'accent étranger, maigre et mal peigné, entre à l'école militaire de Brienne. Quinze ans plus tard, cet enfant entre dans la légende. Bonaparte est nommé général en chef des armées d'Italie par le Directoire. La suite, c'est Vendémiaire, Lodi, Arcole, la campagne d'Égypte. Cet homme de génie, despotique et visionnaire, s'apprête à conquérir la France, l'Europe et le monde. Son destin impérial est tracé. Jamais plus il ne cessera d'inviter au rêve et de susciter la passion. Napoléon a trente ans en ce mois de novembre 1799. Il a joué et gagné. Brumaire et le Consulat ont mis fin au Directoire. Dans cinq ans, à Notre-Dame, le Premier consul sera sacré Empereur des Français. Un an encore et ce sera, dans le soleil d'Austerlitz : "Soldats, je suis content de vous! ". La course légendaire est lancée. Les complots se multiplient. Toutes les nations ou presque veulent l'abattre. Il faut vaincre, sinon tout s'effondre. "La conquête m'a fait ce que je suis. La conquête seule peut me maintenir." Jusqu'à quand? En 1809, après Austerlitz, Iéna, Wagram, il est le Maître. L'homme à la redingote grise soumet les rois et conquiert les femmes. Il a fait roi d'Espagne son frère joseph et baptisé roi de Rome le fils que lui donne l'Autrichienne Marie-Louise. Il commande à la moitié de l'Europe, défie le pape lui-même à propos du Blocus continental. Nous suivons Napoléon pas à pas. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à s'engager contre le Tsar. Mais il est emporté. "La guerre aura lieu malgré moi, malgré lui." Il réunit une armée de cinq cent mille hommes et, en juin 1812, il franchit le Niémen. En 1812, il entre en Russie à la tête de cinq cent mille hommes. Un océan de feu détruit Moscou. Un chaos de glace et de neige engloutit la Grande Armée. Pour la première fois, l'Aigle baisse la tête. Dès lors, l'Europe conquise se réveille et se venge. Les puissants le trahissent, sa vieille garde pleure à Fontainebleau. Le retour de l'île d'Elbe annonce-t-il un nouveau chant du départ? Le dernier acte est proche. Le soleil d'Austerlitz ne se lèvera pas sur la plaine boueuse de Waterloo. Enchaîné par les Anglais sur son rocher de Sainte-Hélène, l'Empereur peut encore vaincre le temps et l'oubli et forger sa mémoire immortelle. Sur ce personnage mythique, sans doute le plus illustre de l'histoire universelle, des milliers de livres ont été écrits.
Napoléon III par Eric Anceau
Premier président de la République et dernier souverain régnant de notre histoire, Louis-Napoléon Bonaparte suscite toujours passions et jugements contradictoires. Pour Victor Hugo, il fut «Napoléon le Petit», alors que Pasteur considérait son règne comme l'un des plus glorieux de tous les temps.
Figure majeure du XIXe siècle, il en incarne l'esprit, la diversité, les contradictions : homme de réflexion et d'action, autocrate et démocrate, autoritaire et libéral, réactionnaire et progressiste, apôtre de la paix et fauteur de guerre.
L’homme qui incarnait la France éternelle
De l’adolescent qui, en 1905, veut être officier au libérateur d’août 1944, en passant par le général de brigade qui lance un certain appel en juin 1940, à Londres, la vie de Charles de Gaulle est marquée par le sillon d’une volonté qui ne transige jamais. Il a la certitude de porter en lui un destin singulier. Mari aimant, père patient, sans oublier le héros exilé, condamné à mort par Vichy, esseulé, proscrit. Jusqu’à devenir le symbole de la Résistance et le plus illustre des Français.
Le générale De Gaulle fait partis du gouvernement provisoire de 1944 à 1946, la reconstruction politique du pays est difficile, des partis sont crées. De Gaulle, lui, n’a pas de parti, il compte seulement sur son prestige. Le général souhaite un régime présidentiel, mais les partis votent pour un régime parlementaire que De Gaulle condamne dans son discours de Bayeux. Voyant qu’il n’influencera pas les partis, il quitte le gouvernement pensant que la population va le suivre mais rien ne se passe et la nouvelle constitution est adoptée le 13 Octobre 1946. Le Général connait un échec important et se retire à Colombey-les-Deux-Eglises. Déçu, il s’isole de la politique et écris ses mémoires de guerre. Sa fille Anne meurt en 1948, ce qui isole un peu plus le Générale du monde extérieure. Cependant la France s’enlise dans la guerre d’Algérie. Les morts français augmentent. Les gouvernements successifs de la IVème république ne trouvent pas de solutions au conflit algérien. Le 13 Mai 1958, Le président Coty souhaite nommer monsieur Pflimlin comme président du conseil mais il est favorable à des négociations avec le Front de Libération Nationale algérien. Des émeutes de colons à Alger éclatent et l’armé prend le pouvoir en installant un comité de salut public. Les généraux Massu et Salan souhaitent un pouvoir présidentiel fort avec le générale De Gaulle. Celui-ci se déclare « prêt à assumer le pouvoir de la république le 15 Mai 1958. Coty le nomme alors président du conseil. Le général a alors deux missions : régler le problème algérien et rédiger une nouvelle constitution. Le général De Gaulle est profondément favorable à une présidence et un pouvoir exécutif très fort et demande à Michel Debré de rédiger la nouvelle constitution sur les fondements de ses discours de Bayeux et d’Epinal. Le projet est présenté en Septembre 1958 et la population l’accepte à 80%. Il est ainsi le premier président de la Vème république. Le pouvoir du général De Gaulle s’accroît ensuite au fur et à mesure des élections législatives, mais sa force à été aussi de consulter directement à plusieurs reprises la population et de très peu prendre en compte les querelles des différents partis politiques, Il a su triomphé des partis. Le général va jusqu’à mettre sa vie et celle de ses proches pour défendre ses opinions comme lors de l’attentat dit : « du petit Clamart » où il est passé très proche de la mort. Le général De Gaulle a également permis à la France de devenir indépendante tant au niveau militaire que idéologique alors que le monde est ancré dans la guerre froide. Il est aussi à l’origine de la mise en place de l’élection présidentielle au suffrage universel en France grâce au référendum de 1962. Ainsi le général De Gaulle a réussis à donner à la France une certaine importance au niveau diplomatique dans le monde mais il est également à l’origine de la mise en place d’un pouvoir stable en France.
Napoléon par Max Gallo
Au printemps 1779, un enfant de dix ans à l'accent étranger, maigre et mal peigné, entre à l'école militaire de Brienne. Quinze ans plus tard, cet enfant entre dans la légende. Bonaparte est nommé général en chef des armées d'Italie par le Directoire. La suite, c'est Vendémiaire, Lodi, Arcole, la campagne d'Égypte. Cet homme de génie, despotique et visionnaire, s'apprête à conquérir la France, l'Europe et le monde. Son destin impérial est tracé. Jamais plus il ne cessera d'inviter au rêve et de susciter la passion. Napoléon a trente ans en ce mois de novembre 1799. Il a joué et gagné. Brumaire et le Consulat ont mis fin au Directoire. Dans cinq ans, à Notre-Dame, le Premier consul sera sacré Empereur des Français. Un an encore et ce sera, dans le soleil d'Austerlitz : "Soldats, je suis content de vous! ". La course légendaire est lancée. Les complots se multiplient. Toutes les nations ou presque veulent l'abattre. Il faut vaincre, sinon tout s'effondre. "La conquête m'a fait ce que je suis. La conquête seule peut me maintenir." Jusqu'à quand? En 1809, après Austerlitz, Iéna, Wagram, il est le Maître. L'homme à la redingote grise soumet les rois et conquiert les femmes. Il a fait roi d'Espagne son frère joseph et baptisé roi de Rome le fils que lui donne l'Autrichienne Marie-Louise. Il commande à la moitié de l'Europe, défie le pape lui-même à propos du Blocus continental. Nous suivons Napoléon pas à pas. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à s'engager contre le Tsar. Mais il est emporté. "La guerre aura lieu malgré moi, malgré lui." Il réunit une armée de cinq cent mille hommes et, en juin 1812, il franchit le Niémen. En 1812, il entre en Russie à la tête de cinq cent mille hommes. Un océan de feu détruit Moscou. Un chaos de glace et de neige engloutit la Grande Armée. Pour la première fois, l'Aigle baisse la tête. Dès lors, l'Europe conquise se réveille et se venge. Les puissants le trahissent, sa vieille garde pleure à Fontainebleau. Le retour de l'île d'Elbe annonce-t-il un nouveau chant du départ? Le dernier acte est proche. Le soleil d'Austerlitz ne se lèvera pas sur la plaine boueuse de Waterloo. Enchaîné par les Anglais sur son rocher de Sainte-Hélène, l'Empereur peut encore vaincre le temps et l'oubli et forger sa mémoire immortelle. Sur ce personnage mythique, sans doute le plus illustre de l'histoire universelle, des milliers de livres ont été écrits.
Napoléon III par Eric Anceau
Premier président de la République et dernier souverain régnant de notre histoire, Louis-Napoléon Bonaparte suscite toujours passions et jugements contradictoires. Pour Victor Hugo, il fut «Napoléon le Petit», alors que Pasteur considérait son règne comme l'un des plus glorieux de tous les temps.
Figure majeure du XIXe siècle, il en incarne l'esprit, la diversité, les contradictions : homme de réflexion et d'action, autocrate et démocrate, autoritaire et libéral, réactionnaire et progressiste, apôtre de la paix et fauteur de guerre.