La précarisation du service public
Les experts du Comité d’Action Publique 2022 (CAP22), chargés par le
gouvernement de plancher sur une réforme de l’Etat, des Collectivités et
de la Sécurité Sociale, développent le nouveau modèle du
fonctionnariat.
Après la privatisation cachée de la SNCF, la vente de nos fleurons, le RIFSEEP creusant les inégalités, la baisse des moyens pour l’hôpital public, le dépeçage des communes, la privatisation des contrôles routiers et de certaines verbalisations (illégitime du fait du devoir de sécurité publique de l’Etat et de la nécessité d’être assermenté), le CAP22 pencherait vers des CDD de 5 à 10 ans pour certaines fonctions pourtant régaliennes (Police, Education Nationale) et 2 à 3 ans pour la fonction publique Territoriale. La remise en cause du statut de fonctionnaire est totale, entraînant davantage de recrutement de contractuels ou de passations de marchés publics. La volonté est simple : dénaturer et détruire le service public, précariser puis détruire le statut de fonctionnaire.
En parallèle à cette instabilité, de nouvelles compétences de l’Etat seraient décentralisées vers les collectivités territoriales. Or, certaines dotations sont déjà revues à la baisse.
L’Etat n’a pas compris que défendre le service public, c’est défendre la proximité et l’égalité citoyennes sur l’ensemble de la nation. Alors que le conflit de la SNCF ne faiblit pas et que les syndicats ont appelé à la grève toute la fonction publique le 22 mai, le chaos social ne va faire qu’enfler.
Après la privatisation cachée de la SNCF, la vente de nos fleurons, le RIFSEEP creusant les inégalités, la baisse des moyens pour l’hôpital public, le dépeçage des communes, la privatisation des contrôles routiers et de certaines verbalisations (illégitime du fait du devoir de sécurité publique de l’Etat et de la nécessité d’être assermenté), le CAP22 pencherait vers des CDD de 5 à 10 ans pour certaines fonctions pourtant régaliennes (Police, Education Nationale) et 2 à 3 ans pour la fonction publique Territoriale. La remise en cause du statut de fonctionnaire est totale, entraînant davantage de recrutement de contractuels ou de passations de marchés publics. La volonté est simple : dénaturer et détruire le service public, précariser puis détruire le statut de fonctionnaire.
En parallèle à cette instabilité, de nouvelles compétences de l’Etat seraient décentralisées vers les collectivités territoriales. Or, certaines dotations sont déjà revues à la baisse.
L’Etat n’a pas compris que défendre le service public, c’est défendre la proximité et l’égalité citoyennes sur l’ensemble de la nation. Alors que le conflit de la SNCF ne faiblit pas et que les syndicats ont appelé à la grève toute la fonction publique le 22 mai, le chaos social ne va faire qu’enfler.